Les sacrifices en Norvège juste avant la christianisation

Scientifique ou non
Répondre
Avatar de l’utilisateur
SoK
Messages : 328
Inscription : 16 août 2018 21:12

Les sacrifices en Norvège juste avant la christianisation

Message par SoK »

La Saga Hákonar góða (saga de Hakon le Bon), dans la Heimskringla ("Histoire des rois de Norvège, I" dans la traduction française de François-Xavier Dillmann) donne de précieuses indications sur les sacrifices pratiqués en Norvège juste avant la christianisation. Je mets ici la traduction de Dillmann, avec mes [annotations] (qui incluent les siennes, parfois commentées par moi-même).

Quatorzième chapitre : Des sacrifices [correspond au 16ème chapitre dans l'édition de H.A. Haggson du texte en vieux norrois]

A l'instar de son père Hakon, le duc [jarl] Sigurd de Lade vénérait les dieux avec la plus grande ferveur [var hinn mesti blótmaðr, "était un très grand sacrifieur"] ; c'était lui qui, au nom du roi, organisait dans le Trondelag [partie de la Norvège] tous les banquets rituels [blótveizlum, le banquet où on mange la viande des animaux sacrifiés, à différencier du sumbl où on ne fait que boire]. Quand un sacrifice [blót] devait avoir lieu, une antique coutume voulait [Þat var forn siðr, "ainsi était la religion païenne"] que tous les paysans se rendent là où était le temple [hof : oui, il y a bien un temple] et y apportent les provisions qui leur étaient nécessaires pour la durée du banquet [en Suède, les chrétiens ont pu pendant une période être dispensés de participer aux sacrifices s'ils fournissaient le double de la "cotisation" normale]. Au cours de celui-ci, tous devaient participer à la libation [öl eiga, "boire la bière rituelle"]. On y tuait toutes sortes de petit bétail ainsi que des chevaux, et tout le sang qui en provenait recevait alors le nom de hlaut [F.X.-Dillmann annote par "sang sacrificiel", littéralement "portion, lot, tirage au sort, destinée"] , et on appelait hlaut-bollar [F.-X. Dillmann annote par "coupelles de sang sacrificiel", littéralement "bols à portions, bols à tirage au sort, bols de la destinée"] les récipients dans lesquels le sang se trouvait, tandis que les hlaut-teinnar [F.X. Dillmann annote par "rameaux du sang sacrificiel", littéralement "baguettes répartition, baguettes de tirage au sort, baguettes de la destinée"] étaient semblables aux goupilons [qui servent à asperger avec de l'eau bénite dans le rite catholique]. C'était avec cela que l'on devait rougir entièrement les autels ainsi que les murs du temple, à l'extérieur comme à l'intérieur, et aussi asperger les participants ; quant à la chair, on devait la faire bouillir pour le banquet.

Dans le temple, au milieu de l'allée centrale, on devait allumer des feux, sur lesquels des chaudrons étaient suspendus ; c'était autour du feu [F.-X. Dillmann préfère cette traduction, mais indique que "au-dessus du feu" est techniquement possible] qu'il fallait faire circuler la coupe [full, le contenant de la boisson rituelle qui sort à porter des toasts, ce qui peut aussi être une corne à boire]. Le chef qui organisait le banquet devait consacrer cette coupe et toute la nourriture sacrificielle [blótmattr, la viande issue du sacrifice, qui va être mangée par les participants]. Il devait en premier lieu consacrer la coupe d'Odin - on devait la boire pour la victoire [til sigrs] et la puissance du roi [ok ríkis konungi sínum, plus précisément pour sa "majesté", sa capacité à exercer pleinement tous ses droits et devoirs royaux, mais sans dépasser le cadre des fonctions que lui donne la tradition] -puis la coupe de Niord et celle de Freyr pour la prospérité et pour la paix [til árs ok friðar, littéralement "pour la récolte annuelle et pour l'harmonie interne", friðr n'était pas la paix à tout prix avec les étranger, mais plutôt l'absence de conflits internes qui fragilisent le groupe ; il n'y a donc pas de contradiction à demander à la fois la victoire et la paix]. Nombreux étaient à cette époque ceux qui avaient accoutumé de boire ensuite la coupe de Bragi [ou, note F.-X. Dillmann, possiblement "du plus éminent, du meilleur", ce qui correspond au fait de boire d'un coup tout le contenu de la corne ou de la coupe, au lieu de prendre seulement une gorgée]. On buvait également une coupe à la mémoire des parents qui s'étaient illustrés [ou, note F.-X. Dillmann, "qui ont été enterrés sous un tertre", ça dépend des manuscrits], et cela portait le nom de minni [F.X. Dillmann annote par "coupes commémoratives", littéralement "(boire) à la mémoire"].

Le duc Sigurd était d'une générosité hors du commun ; il accomplit un acte qui fut très célèbre : il organisa à Lade un grand banquet sacrificiel dont il supporta seul tout le coût ; Kormak fils d'Ogmund le relate dans le Chant de Sigurd [Sigurðardrápa, éloge qui le concerne bien lui, et pas le héros mythique Siegfried/Sigurðr le tueur du dragon Fáfnir] :

"Que l'on apporte ni vaisseau
Ni contenu du vase de frêne [= bière]
Chez le destructeur des richesses [= chef généreux].
Les dieux se jouèrent de Thjazi. [= référence mythologique classique de fin de strophe]
Quel fils d'homme pieux pourrait
Se mesurer au seigneur du sanctuaire ? [le jarl Sigurðr, en tant que maître du temple]
Le Rögnir du feu des marais [= "le Odin de l'or" = le chef généreux] s'en réjouit.
Gramr combattit pour les torques. [= référence mythologique classique de fin de strophe]


Quinzième chapitre : l'assemblée de Frosta

De très nombreux paysans étaient déjà réunis à Frosta quand le roi Hakon arrive à l'assemblée [þing, assemblée politique, judiciaire, et religieuse]. Dès l'ouverture de la session, il prit la parole et exhorta les propriétaires terriens et les autres paysans, les puissants et les faibles, ainsi que le peuple tout entier, jeunes et vieux, riches et pauvres, hommes et femmes, à adopter la religion chrétienne ["à se laisser baptiser", plus exactement] et à croire en un seul dieu, le Christ fils de Marie, à ne plus participer à aucun sacrifice et à se détourner des dieux païens, à célébrer le septième jour de la semaine, en s'abstenant de tout travail, et à jeûner un jour par semaine. Mais à peine le roi avait-il prononcé ces paroles à l'adresse du peuple qu'un tumulte de réprobation s'éleva. Les paysans libres s'indignèrent que le roi voulût les empêcher de travailler et proclamèrent que de la sorte le pays ne pourrait prospérer [pragmatiques, les gars ! l'interdiction religieuse de travailler le dimanche a longtemps été un sujet de conflit entre les paysans européens et le clergé catholique, même plus d'un millénaire après la christianisation, parce que quand la météo du jour est bonne pour labourer, semer, ou récolter, il faut absolument en profiter sans attendre] ; les valets [verkalýðr, "les ouvriers, les employés"] et les esclaves s'exclamèrent qu'ils ne pourraient pas travailler s'ils ne recevaient pas à manger, et ils ajoutèrent que c'était bien là un défaut de caractère commun au roi Hakon, à son père et à leur lignage que d'être regardants sur la nourriture alors qu'ils distribuaient de l'or avec largesse [F.-.X Dillmann note que c'est un surnom donné à de ses ancêtres, Halfdan Eysteinsson].

Asbjorn de Medalhus, dans le Gauldal, se leva et répondit au discours du roi en ces termes : "Roi Hakon ! Quand tu convoquas ici, dans le Trondelag, la première assemblée, au cours de laquelle nous autres paysans, dit-il, nous te prîmes pour roi et reçûmes de ta part nos propriétés ancestrales [óðul, que le roi précédent essayait de confisquer], nous crûmes avoir touché du doigt le ciel ! Mais à présent nous ignorons si nous avons retrouvé notre liberté ou si tu veux derechef nous asservir d'une étrange manière [með undarligum hætti = "avec une étrange coutume", pour rappel, hýbýlaháttr, "l'habitude de la maisonnée", désigne le culte domestique, on pourrait donc traduire ici par "avec un culte étrange"], en nous contraignant à abandonner les croyances de nos pères et de tous ancêtres - depuis les temps reculés où on incinérait les morts jusqu'à l'époque actuelle où on élève des tertres en leur honneur -, nos ancêtres [forellri, "arrières-parents"] qui étaient des hommes plus éminents que nous [eh oui ! c'était mieux avant], à qui ces croyances conviennent cependant [car on ne change pas une équipe qui gagne] !

La suite au prochain épisode... (il nous reste encore deux chapitres et demi qui sont intéressants)

(Texte en vieux norrois :
16. Frá blótum.

Sigurðr Hlaðajarl var hinn mesti blótmaðr, ok svá var Hákon, faðir hans. Hélt Sigurðr jarl upp blótveizlum öllum af hendi konungs þar í Þrœndalögum. Þat var forn siðr, þá er blót skyldi vera, at allir bœndr skyldu þar koma sem hof var ok flytja þannug föng sín, þau er þeir skyldu hafa, meðan veizlan stóð. At veizlu þeirri skyldu allir menn öl eiga; þar var ok drepinn allskonar smali ok svá hross; en blóð þat alt, er þar kom af, þá var kallat hlaut, ok hlautbollar þat, er blóð þat stóð í, ok hlautteinar, þat var svá gert sem stöklar; með því skyldi rjóða stallana öllu saman, ok svá veggi hofsins utan ok innan, ok svá stökkva á mennina; en slátr skyldi sjóða til mannfagnaðar. Eldar skyldu vera á miðju gólfi í hofinu ok þar katlar yfir; ok skyldi full um eld bera. En sá er gerði veizluna ok höfðingi var, þá skyldi hann signa fullit ok allan blótmatinn. Skyldi fyrst Óðins full, skyldi þat drekka til sigrs ok ríkis konungi sínum, en síðan Njarðar full ok Freys full til árs ok friðar. Þá var mörgum mönnum títt at drekka þarnæst Braga full. Menn drukku ok full frænda sinna, þeirra er göfgir höfðu verit, ok váru þat minni kölluð. Sigurðr jarl var manna örvastr; hann gerði þat verk, er frægt var mjök, at hann gerði mikla blótveizlu á Hlöðum, ok hélt einn upp öllum kostnaði. Þess getr Kormákr Ögmundarson í Sigurðardrápu:

Hafit maðr ask né eski
afspring með sér þingat
fésæranda at fœra,
fáz veizlu goð, Þjaza.
Hver muni vés við valdi
vægja kind um bægjask
því at furrögnir fagnar
fens; vá gramr til menja.


17. Frostaþing.

Hákon konungr kom til Frostaþings, ok var þar komit allfjölment af bóndum. En er þing var sett, þá talaði Hákon konungr; hefr þar fyrst, at þat var boð hans ok bœn við bœndr ok búþegna, ríka ok úríka, ok þar með við alla alþýðu, unga menn ok gamla, sælan ok vesælan, konur sem karla, at allir menn skyldu kristnast láta ok trúa á einn guð: Krist, Maríu son, en hafna blótum öllum ok heiðnum goðum, halda heilagt hinn sjaunda hvern dag við vinnum öllum, fasta ok hinn sjaunda hvern dag. En þegar er konungr hafði þetta uppborit fyrir alþýðu, þá var kurr mikill þegar; kurruðu bœndr um þat, er konungr vildi vinnur taka af þeim, ok sögðu at við þat mátti landit eigi byggja; en verkalýðr ok þrælar kölluðu, at þeir mættu eigi vinna, ef þeir skyldu eigi mat hafa, sögðu ok at þat var skaplöstr Hákonar konungs ok föðr hans ok þeirra frænda, at þeir váru illir af mat sínum, þótt þeir væru mildir af gulli. Ásbjörn af Meðalhúsum or Gaulardal stóð upp ok svarar erendi konungs ok mælti: þat hugðum vér bœndr, Hákon konungur! segir hann, at þá er þú hafðir hit fyrsta þing átt hér í Þrándheimi, ok höfðum þik til konungs tekit, ok þegit af þér óðul vár, at vér hefðim þá höndum himin tekit; en nú vitum vér eigi hvárt heldr er, at vér munum frelsi þegit hafa, eða mantu nú láta þrælka oss af nýju með undarligum hætti, at vér munim hafna átrúnaði þeim, er feðr várir hafa haft fyrir oss ok alt forellri, fyrst um brunaöld, en nú um haugsöld, ok hafa þeir verit miklu göfgari en vér, ok hefir oss þó dugat þessi átrúnaðr. Vér höfum lagt til yðar svá mikla ástúð, at vér höfum þik ráða látit með oss öllum lögum í landinu ok landsrétt. Nú er þat vili várr ok samþykki bóndanna, at halda þau lög, sem þú settir oss hér á Frostaþingi ok vér játuðum þér; viljum vér allir þér fylgja ok þik til konungs halda, meðan einnhverr er lífs bóndanna þeirra, er hér eru nú á þinginu, ef þú konungr, vill nökkut hóf við hafa, at beiða oss þess eins, er vér megum veita þér, ok oss sé eigi úgeranda. En ef þér vilit þetta mál taka með svá mikilli freku, ok deila afli ok ofríki við oss, þá höfum vér bœndr gert ráð várt, at skiljast allir við þik ok taka oss annan höfðingja, þann er oss haldi til þess, at vér megim í frelsi hafa þann átrúnað, sem vér viljum. Nú skaltu, konungr kjósa um kosti þessa, áðr þing sé slitit. Að erendi þessu gerðu bœndr róm mikinn, ok segja at þeir vilja svá vera láta. En er hljóð fékkst, þá svaraði Sigurðr jarl: þat er vili Hákonar konungs at samþykkja við yðr bœndr, ok láta aldrei skilja yðra vináttu. Bœndr segja at þeir vilja, at konungr blóti til árs þeim ok friðar, svá sem faðir hans gerði; staðnar þá kurrinn ok slíta þeir þinginu. Síðan talaði Sigurðr jarl við konung, at hann skyldi eigi fyrirtaka með öllu at gera sem bœndr vilðu, sagði at eigi mundi annat hlýða; er þetta, konungr, sem þér megit sjálfir heyra, vili ok ákafi höfðingja ok þarmeð alls fólks; skulum vér, konungr, hér finna til gott ráð nökkut. Ok samdist þat með þeim konungi ok jarli.


18. Bœndr þröngva Hákoni til blóta.

Um haustit at vetrnótuum var blótveizla á Hlöðum, ok sótti þar til konungr. Hann hafði jafnan fyrr verit vanr, ef hann var staddr þar er blót váru, at matast í litlu húsi með fá menn; en bœndr töldu at því, er hann sat eigi í hásæti sínu, þá er mestr var mannfagnaðr; sagði jarl, at hann skyldi eigi þá svá gera; var ok svá at konungr sat í hásæti sínu. En er hit fyrsta full var skenkt, þá mælti Sigurðr jarl fyrir ok signaði Óðni ok drakk af horninu til konungs. Konungr tók við ok gerði krossmark yfir. Þá mælti Kárr af Grýtingi; hví ferr konungr nú Svá? vill hann eigi enn blóta? Sigurðr jarl svarar: konungr gerir svá, sem þeir allir, er trúa á mátt sinn ok megin, ok signa full sitt Þór; hann gerði hamarsmark yfir, áðr hann drakk. Var þá kyrt um kveldit. Eptir um daginn, er menn géngu til borða, þá þustu bœndr at konungi, sögðu at hann skyldi eta þá hrossaslátr. Konungr vildi þat fyrir engan mun. Þá báðu þeir hann drekka soðit; hann vildi þat eigi. Þá báðu þeir hann eta flotit; hann vildi þat ok eigi. Ok var þá búit við atgöngu. Sigurðr jarl vildi sætta þá, ok bað þá hætta storminum; ok bað hann konung gína yfir ketilhödduna, er soðreykinn hafði lagt upp af hrossaslátrinu, ok var smjörug haddan. Þá gékk konungr til ok brá líndúk um hödduna ok gein yfir, ok gékk síðan til hásætis, ok líkaði hvárigum vel.


19. Blótveizla á Mœri.

Um vetrinn eptir var búit til jólaveizlu konungi inn á Mœri. En er at leið jólunum, þá lögðu þeir stefnu með sér átta höfðingjar, er mest réðu fyrir blótum í öllum Þrœndalögum; Þeir váru 4 utan or Þrándheimi: Kárr af Grýtingi, Ásbjörn af Meðalhúsum, Þorbergr af Varnesi, Ormr af Ljoxu; en af Innþrœndum: Bótólfr af Ölvishaugi, Narfi af Staf or Veradal, Þrándr haka af Eggju, Þórir skegg af Húsabœ í eynni Iðri. Þessir 8 menn bundust í því, at þeir 4 af Útþrœndum skyldu eyða kristninni, en þeir 4 af Innþrœndum skyldu neyða konung til blóta. Útþrœndir fóru 4 skipum suðr á Mœri ok drápu þar presta 3 ok brenndu kirkjur 3; fóru aptr síðan. En er Hákon konungr ok Sigurðr jarl kómu inn á Mœri með hirð sína þá, váru þar bœndr komnir, ok höfðu allfjölment. Hinn fyrsta dag at veizlunni veittu bœndr konungi atgöngu ok báðu hann blóta, en hétu honum afarkostum ella. Sigurðr jarl bar þá sáttmál í millum þeirra; kom þá svá, at Hákon konungr át nökkura bita af hrosslifr; drakk hann þá öll minni krossalaust, þau er bœndr skenktu honum. En er veizlu þeirri var lokit, fór konungr ok jarl þegar út á Hlaðir; var konungr allúkátr, ok bjóst þegar í brott með öllu liði sínu or Þrándheimi, ok mælti svá, at hann skyldi fjölmennari koma í Þrándheim annat sinn, ok gjalda bóndum þenna fjándskap, er þeir höfðu til hans gert. Sigurðr jarl bað konung gefa Þrœndum þetta eigi at sök, segir svá at, konungi mundi eigi þat duga at heitast eða herja á innanlandsfólk, þar sem mestr styrkr er landsins, sem í Þrándheimi var. Konungr var svá reiðr, at ekki mátti orðum við hann koma; fór hann í brott or Þrándheimi ok suðr á Mœri, dvaldist þar um vetrinn ok um várit; en er sumraði, dró hann lið at sér, ok váru þau orð á, at hann mundi fara með her þann á hendr Þrœndum.)
Gottfried Karlssohn, vice-président et responsable régional pour la France (hors-Alsace).

Mes articles sur les traditions germano-scandinaves sont sur Un Tiers Chemin.
Kévin Brunoson
Adhérent
Messages : 57
Inscription : 14 mars 2023 14:38

Re: Les sacrifices en Norvège juste avant la christianisation

Message par Kévin Brunoson »

Un bel éclairage, merci. Notamment sur l’importance de la consécration matérielle.

[Les petites commentaires :lol: ]
Répondre