Bonjour tout le monde
Sur internet ça mentionne des mondes nastrond
Le monde de hell mais certains site ce base sur l'edda de snori qui était chrétiens, Pour ceux qui sont mort normalement il y a hell, mais l'image qui est décrit et un monde froid et pour nastrond c'est l'enfer or l'enfer ces chrétiens, difficile de trouver des renseignements vrais sans qu'il soit christianiser ^^
D'après vous où vas ont quand ont meurs ?
Qu'elle monde y a t'il ?
Y a quoi après la mort ?
- Erlkönig
- Messages : 138
- Inscription : 24 août 2020 11:05
Re: Y a quoi après la mort ?
Bonne question!
Alors dans mes souvenirs ...
J'avais Helheim pour le monde des morts "communs", monde effectivement décrit comme sombre et froid.
Et le Walhalla pour les guerriers morts au combat qui festoient et combattent ensuite, en boucle.
Nastrond? Keine Ahnung!
Après, si la question c'est "d'après nous", où va-t-on ? Ma mère disait dans un coin chouette puisque personne n'a jamais eu visiblement l'idée de revenir...
D'autres seront certainement plus savants ou créatifs pour te répondre.
Alors dans mes souvenirs ...
J'avais Helheim pour le monde des morts "communs", monde effectivement décrit comme sombre et froid.
Et le Walhalla pour les guerriers morts au combat qui festoient et combattent ensuite, en boucle.
Nastrond? Keine Ahnung!
Après, si la question c'est "d'après nous", où va-t-on ? Ma mère disait dans un coin chouette puisque personne n'a jamais eu visiblement l'idée de revenir...
D'autres seront certainement plus savants ou créatifs pour te répondre.
- SoK
- Messages : 323
- Inscription : 16 août 2018 21:12
Re: Y a quoi après la mort ?
Salut à toi !
La déesse Hel est celle qui accueille les morts dans le monde Helheim, qui est dans ou à côté de Niflheim ("monde de la brume"). C'est l'équivalent des enfers (au pluriel, du latin inferni, "[endroits] situés en-dessous [de la terre]") qu'on trouve dans les autres religions qui ont la même origine que la religion germano-scandinave.
Ceux qui ont commis des actes odieux (parjure, assassinat lâche au lieu d'un combat honorable, etc) sont au Náströnd (parfois au pluriel, Nástrandir), la "plage des cadavres", qui se trouve en Helheim ou en Niflheim. Là encore, rien de chrétien, les crimes qui y mènent sont ceux qui sont les pires pour les païens germano-scandinaves et pas les pires pour les chrétiens. De plus, encore une fois, on retrouve ce concept dans d'autres religions païennes cousines, comme le Tartare chez les Grecs.
On trouve aussi d'autres "après-vie", la plus connue et la plus valorisée étant celle des tués au combat qui peuvent être accueillis par Freyja (à Folkvangr, la "plaine du peuple (armé)" ou Odin (au Valhöll, la "halle des tués"). Encore une fois, rien d'étonnant, on a aussi les Champs Elyséens et les Îles Bienheureuses qui accueillent les grands héros chez les Grecs, les îles de Tir nan Og (celtes irlandais) et d'Avallon (celtes brittoniques), etc.
Voilà pour le "schéma principal". Mais il y a aussi d'autres variations. Par exemple, certaines personnes (surtout des rois, semble t-il, et surtout ceux honorant particulièrement Freyr) restent dans leurs tumulus funéraire, y reçoivent des sacrifices annuels et continuent de bénir leur peuple à cette occasion. Dans l'Eyrbyggja saga, qui se passe en Islande, Thorolf et son fils Throstein vont dans la montagne sacrée de Helgafell après leur mort, selon une tradition familiale. De plus, certaines divinités sont aussi dites recevoir dans leur halle certains types de personnes ou celles mortes dans certaines circonstances. Ran, déesse des vagues, accueille les noyés ; tandis que Gefjön, qui protège les jeunes filles non-mariées, les accueille à leur mort (d'après l'Edda de Snorri).
On a aussi quelques exemples qui laissent penser à une possible "renaissance", mais le plus souvent dans la lignée familiale et sans que ça ne semble automatique.
Voilà pour une vue d'ensemble du sujet ! A tout cela il faudrait aussi ajouter le fait qu'il n'y a pas, dans les traditions germano-scandinave, une vision de l'être humain comme étant "un corps matériel et changeant + une âme immatérielle qui ne change pas" : une personne est faite de plusieurs éléments matériels et de plusieurs éléments immatériels, certains éléments immatériels sont changeants, et tous ne restent pas ensemble après la mort.
La déesse Hel est celle qui accueille les morts dans le monde Helheim, qui est dans ou à côté de Niflheim ("monde de la brume"). C'est l'équivalent des enfers (au pluriel, du latin inferni, "[endroits] situés en-dessous [de la terre]") qu'on trouve dans les autres religions qui ont la même origine que la religion germano-scandinave.
Ceux qui ont commis des actes odieux (parjure, assassinat lâche au lieu d'un combat honorable, etc) sont au Náströnd (parfois au pluriel, Nástrandir), la "plage des cadavres", qui se trouve en Helheim ou en Niflheim. Là encore, rien de chrétien, les crimes qui y mènent sont ceux qui sont les pires pour les païens germano-scandinaves et pas les pires pour les chrétiens. De plus, encore une fois, on retrouve ce concept dans d'autres religions païennes cousines, comme le Tartare chez les Grecs.
On trouve aussi d'autres "après-vie", la plus connue et la plus valorisée étant celle des tués au combat qui peuvent être accueillis par Freyja (à Folkvangr, la "plaine du peuple (armé)" ou Odin (au Valhöll, la "halle des tués"). Encore une fois, rien d'étonnant, on a aussi les Champs Elyséens et les Îles Bienheureuses qui accueillent les grands héros chez les Grecs, les îles de Tir nan Og (celtes irlandais) et d'Avallon (celtes brittoniques), etc.
Voilà pour le "schéma principal". Mais il y a aussi d'autres variations. Par exemple, certaines personnes (surtout des rois, semble t-il, et surtout ceux honorant particulièrement Freyr) restent dans leurs tumulus funéraire, y reçoivent des sacrifices annuels et continuent de bénir leur peuple à cette occasion. Dans l'Eyrbyggja saga, qui se passe en Islande, Thorolf et son fils Throstein vont dans la montagne sacrée de Helgafell après leur mort, selon une tradition familiale. De plus, certaines divinités sont aussi dites recevoir dans leur halle certains types de personnes ou celles mortes dans certaines circonstances. Ran, déesse des vagues, accueille les noyés ; tandis que Gefjön, qui protège les jeunes filles non-mariées, les accueille à leur mort (d'après l'Edda de Snorri).
On a aussi quelques exemples qui laissent penser à une possible "renaissance", mais le plus souvent dans la lignée familiale et sans que ça ne semble automatique.
Voilà pour une vue d'ensemble du sujet ! A tout cela il faudrait aussi ajouter le fait qu'il n'y a pas, dans les traditions germano-scandinave, une vision de l'être humain comme étant "un corps matériel et changeant + une âme immatérielle qui ne change pas" : une personne est faite de plusieurs éléments matériels et de plusieurs éléments immatériels, certains éléments immatériels sont changeants, et tous ne restent pas ensemble après la mort.
Gottfried Karlssohn, vice-président et responsable régional pour la France (hors-Alsace).
Mes articles sur les traditions germano-scandinaves sont sur Un Tiers Chemin.
Mes articles sur les traditions germano-scandinaves sont sur Un Tiers Chemin.
- Erlkönig
- Messages : 138
- Inscription : 24 août 2020 11:05
Re: Y a quoi après la mort ?
Merci beaucoup pour ces approfondissements bien nécessaires!
-
- Messages : 62
- Inscription : 08 sept. 2018 20:49
Re: Y a quoi après la mort ?
Merci a vous pour l'explication, du coup étant donné que la vison du bien et du mal n'existe pas, comment suis je jugé ?
Est ce que il y a un juge, ou bien c'est la manière dont ont as vécu sur terre qui fait que ont vas t'elle endroit ?
Est ce que il y a un juge, ou bien c'est la manière dont ont as vécu sur terre qui fait que ont vas t'elle endroit ?
- SoK
- Messages : 323
- Inscription : 16 août 2018 21:12
Re: Y a quoi après la mort ?
Les concepts de "bon" et de "mauvais" existent bien dans les traditions germano-scandinaves. Par contre, ce ne sont pas les mêmes choses qui sont jugées bonnes ou mauvaises.
On est jugé par les dieux, mais aussi et surtout par les siens : sa famille, son clan, son peuple.
Le bétail et la richesse meurent
Les parents meurent,
Toi-même tu mourras,
Mais la réputation
Ne meurt jamais
Quand elle bien méritée.
Le bétail et la richesse meurent
Les parents meurent,
Toi-même tu mourras,
Mais je sais une chose
Qui meurt encore moins :
Le jugement de chaque mort.
Mieux vaut un fils,
Même s’il est né tard
Après que l’homme soit parti :
Il est rare qu’une pierre gravée
Se dresse près du chemin pierreux,
Sauf si les descendants en élèvent une.
(Odin, dans le Havamal)
On est jugé par les dieux, mais aussi et surtout par les siens : sa famille, son clan, son peuple.
Le bétail et la richesse meurent
Les parents meurent,
Toi-même tu mourras,
Mais la réputation
Ne meurt jamais
Quand elle bien méritée.
Le bétail et la richesse meurent
Les parents meurent,
Toi-même tu mourras,
Mais je sais une chose
Qui meurt encore moins :
Le jugement de chaque mort.
Mieux vaut un fils,
Même s’il est né tard
Après que l’homme soit parti :
Il est rare qu’une pierre gravée
Se dresse près du chemin pierreux,
Sauf si les descendants en élèvent une.
(Odin, dans le Havamal)
Gottfried Karlssohn, vice-président et responsable régional pour la France (hors-Alsace).
Mes articles sur les traditions germano-scandinaves sont sur Un Tiers Chemin.
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