Techniquement parlant, ce sont tous tes ancêtres.
Même si le côté paternel a pu être favorisé à une époque, il faut se remettre dans le contexte de ce qu’était le mariage en ce temps: une alliance entre deux clans. Dans ces conditions il était logique de rattacher les enfants de manières privilégiée à un côté, vu la complexité des relations entre ces clans. Le choix du côté était essentiellement une convention légale, d’ailleurs, les enfants dont le père n’était pas "connu" (officiellement) restaient dans le clan de la mère.
Tout ceci n’existe plus, ou presque plus, dans notre société actuelle: les mariages des enfants ne sont plus décidés par des parents choisissant la meilleure alliance, mais par les enfants, selon leurs propres convenances, et en envoyant généralement paître les parents quand ils ne sont pas d’accord
La loi permet d’ailleurs à un enfant de prendre indistinctement le nom de sa mère, de son père ou des deux parents, de même que l’épouse n’est plus obligée d’adopter le nom de son mari, mais peut conserver le sien ou adopter une forme composée, de même que le mari ne conserve plus obligatoirement son nom, mais peut adopter celui de sa femme ou une forme composée.
Donc à mon avis, à l’heure actuelle on peut favoriser n’importe laquelle des deux lignées, ou les traiter sur un pied d’égalité. Par contre, toujours à mon avis, ces choix ne sont pas anodins et doivent faire l’objet d’un rituel associé, semblable à celui du choix du nom pour les enfants.